Ahmad Nader Alfararja va toujours chercher à leur arrivée les touristes qui vont loger chez lui. Bien que le jeune Palestinien de 25 ans soit un hôte très hospitalier, c’est pour des raisons surtout pratiques qu’il rend ce genre de service. En effet, là où il habite, à Dheisheh (près de Bethléem), les rues n’ont pas de nom. « Les habitants s’y retrouvent grâce aux noms des familles qui y vivent ou à ceux des villages dont ils sont originaires avant d’avoir été déplacés lors de la guerre israélo-arabe de 1948 », explique-t-il, avant d’ajouter après une courte pause : « Gérer des hébergements Airbnb dans un camp de réfugiés n’est pas facile. »